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Expertise de bijoux

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Expertise et évaluation d’un bijou

Le domaine de l’expertise du bijou, qu’il soit ancien ou moderne, est extrêmement pointu. En effet, la joaillerie (= Art de fabriquer des joyaux, des parures) comme la gemmologie (= connaissance des gemmes, donc des pierres précieuses) sont des disciplines fascinantes, synonymes d’élégance et de raffinement, mais elles sont également très mystérieuses et complexes. En réalité, pour appréhender un bijou dans son entièreté, il faut avoir à l’esprit que celui-ci possède à la fois des caractéristiques physiques/matérielles complètement mesurables et des caractéristiques historiques ou propres au marché contemporain qui, elles, de par leur nature, sont moins bien définies et exigent un œil aguerri.

Le rôle de l’évaluateur

Ainsi, tout évaluateur commence son travail par la définition des caractéristiques physiques/matérielles. Pour cela, il va prendre le temps d’observer le bijou. D’abord en le regardant de manière globale, en se laissant guider par les finitions du bijou qui lui donnent déjà des informations cruciales : est-il ancien ou moderne ? Est-il plutôt finement travaillé donc probablement d’un joaillier averti ? De quels matériaux est-il constitué ? Autant de questions auxquelles l’évaluateur peut déjà, de par son expérience, répondre partiellement.

Cependant, son intuition doit être confirmée et pour cela, il va utiliser une loupe et/ou un microscope afin d’observer le bijou dans ses moindres détails. Il va chercher des marques, appelées les poinçons. En effet, ceux-ci peuvent fournir de précieuses informations telles que les carats, une signature de joaillier, parfois même une dédicace avec une date ou encore la provenance géographique (exemple : le poinçon d’or 18 carats sera le « 750 » pour un bijou provenant de certains pays d’Europe, tandis qu’en Amérique il sera « 18K »). Tout autant d’informations essentielles pour établir l’estimation d’un bijou. S’il s’avère que le bijou ne possède aucun poinçon ou bien des poinçons partiels, l’évaluateur peut procéder à un certain nombre de vérifications et tests, tel que le test à l’acide qui consiste à frotter un bijou en or sur une pierre (la pierre de touche) afin de déposer une petite quantité d’or, de verser des gouttes d’acide sur celle-ci et d’en observer la réaction : sur chaque fiole d’acide il est précisé si c’est un acide pour tester du 10, du 14 ou du 18K. Si l’or disparait au contact de l’un de ces acides, c’est que le concentré d’or est plus faible que l’acide utilisé. Schématiquement : nous versons une goutte d’acide pour 14K et l’or ne disparait pas, cela signifie que l’or est plus élevé que 14K. Si au contraire il disparait, cela est un bijou en or de moins de 14K.

Une fois les poinçons considérés et les informations collectées, l’évaluateur peut passer à la pesée et la mesure de la pièce étudiée et des éléments qui la composent. Si la pièce est faite de matériaux précieux, tels que l’or, le platine, l’argent ou encore les diamants, la pesée et la mesure sont essentielles car il existe des valeurs préétablies pour chacun de ces matériaux, ce qui se nomme des « cours » : tel jour, le gramme d’or vaut tant de dollars canadiens ou américains, tel jour, le carat de diamant de telle qualité et de telle couleur vaut tant (notons ici que le « Rapport » demeure la référence en terme de tarification du diamant) etc. Les gemmes ou encore les perles doivent être analysés afin d’en connaitre la qualité et la quantité. Cela permet  de poser une valeur sur les éléments qui composent le bijou, pour ensuite considérer ce bijou dans son ensemble.

A cette étape de son analyse, l’évaluateur peut donc savoir si le bijou est ancien ou moderne, s’il est fait de matériaux précieux et si oui, combien ceux-ci pèsent ils et combien valent ils, selon leur qualité et leur quantité. Désormais, les interrogations deviennent plus complexes et bien moins palpables pour les non spécialistes : qu’est ce qui rend ce bijou unique ? Possède-t-il une provenance hors du commun ? Est-il signé d’un joaillier de renom ? Possède-t-il une forme et/ou un style particulièrement recherché sur le marché contemporain ? C’est alors à l’évaluateur de mettre en pratique ses connaissances de l’Histoire afin de dater et d’attribuer un bijou à son joaillier, en considérant notamment la qualité et la minutie de l’ouvrage. En plus de cela, il doit tenter de se projeter à la place de potentiels acheteurs. En effet, un bon évaluateur sait ce qui se vend bien, ce que les gens recherchent, car il connait parfaitement le marché. Il est nécessaire de préciser ici que, bien souvent, les bijoux sont synonymes de valeurs sentimentales, de souvenirs, aussi bien au niveau individuel que collectif. L’évaluateur doit donc prendre en compte toutes ces données et les additionner aux valeurs matérielles précédemment établies afin de définir l’estimation finale du bijou qu’il tient entre ses mains, avec délicatesse et discrétion.

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