Les oeuvres d’art de l’époque victorienne
L’évaluation de l’art de l’époque Victorienne
Le magazine Bloomberg a publié un article intéressant sur le marché des oeuvres d’art de l’époque victorienne. On y relate que l’art victorien (son nom provient du règne de la reine Victoria) n’est pas très tendance actuellement, mais qu’il demeure néanmoins un bon investissement. Même si l’art victorien n’a pas la cote actuellement, les experts galeristes croient qu’il est absolument indémodable et offert à prix très compétitif présentement.
Un style éclectique mis de côté
L’art victorien est un terme générique désignant les œuvres anglaises du milieu du XIXe siècle. On y voit souvent des peintures et des dessins luxuriants comme des paysages ou des animaux. On retrouve aussi des thèmes moraux tels que le travail acharné, la charité et la fidélité. Ces œuvres sont en contradiction avec le détachement habile qui caractérise l’art contemporain. Les toiles de Millais, Rossetti, Benjamin William, Charles-Edmond Daux, Lord Frederic Leighton, Edward Duncan, Oscar Wilson et Sir George Clausen semble être des investissements à considérer.
Concernant les articles décoratifs de l’art victorien, on dit qu’ils sont éclectiques. L’époque est connue pour sa réinterprétation du style gothique. On y voit aussi des influences moyen-orientales et asiatiques.
«Deux guerres mondiales nous séparent de l’époque victorienne et nous ne sommes pas encore en mesure de comprendre et d’apprécier la période extraordinaire d’efforts qu’elle a réellement été» selon Rupert Maas, un marchand londonien spécialisé dans les œuvres du XIXe siècle.
Les oeuvres d’art de l’époque victorienne se sont d’abord vendu à prix faramineux lors de sa création, puis a rapidement été balayé par les impressionnistes et les modernistes qui ont suivi. Pendant des décennies, le genre entier a été envoyé à la poubelle.
Toujours présent malgré tout
L’un des atouts majeurs de la valeur de l’art victorien est son appui institutionnel, un terme poli pour désigner qu’il a toujours sa place dans un musée. L’historique des prix est aussi pris en compte. Le haut de gamme conserve toujours sa valeur et comme beaucoup d’artistes ont connu de bons moments, les revendeurs et collectionneurs arrivent à justifier leurs prix.
Présentement, le contemporain domine le marché mondial de l’art, au détriment de la plupart des autres périodes. On recherche un look minimaliste et épuré.
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